Faire de la psychogénéalogie, c’est poser les valises de son passé et accepter de lâcher prise pour surmonter les dégâts des traumatismes qu’on a incorporés, les contre-coups, les conséquences et les éventuels effets néfastes d’un passé familial, de ses plaies, erreurs, fautes, hontes, culpabilités, regrets, déracinements, pertes, deuils, secrets et non-dits, etc.
La psychogénéalogie peut aussi servir de fil directeur pour comprendre sa vie, ses choix personnels et professionnels, éclairer son chemin sans qu’il soit forcément question de traumatisme.

Quoi qu’il y ait dans notre passé familial, quoi que nos ancêtres aient fait ou subi, quoi qu’on nous ait caché « pour notre bien » ou par honte, notre famille est notre famille, et on l’accepte, puisque on ne peut pas changer le passé.
Mais en « travaillant» son passé familial, on peut s’en distancier et reprendre le fil de la vie.

C’est assumer le passé familial, même lointain, son fatras et ses tâches inachevées, tout en choisissant sa propre vie : mener sa barque « quoi qu’il en soit », et résister aux pressions directes et indirectes tant familiales que du milieu.

Nos attitudes sont le résultat d’un mélange de tendances innées, d’influences de l’environnement, mais aussi d’apprentissages de vie, conscients et inconscients, réussis ou non. Je m’attachent à la prise de conscience de ces influences, et surtout à la mise en place volontaire de nouveaux apprentissages destinés à augmenter vos capacités de bien-être et de libre arbitre face à votre condition biologique, au poids de votre passé, et aux pressions de l’environnement.

(texte de Anne Ancelin Schützenberger)

En quoi je peux vous aider
Voici des exemples de situations où on peut ressentir le besoin de se faire accompagner en psychogénéalogie
⤞ Répétitions familiales : constater que certains événements se répètent de génération en génération (échecs amoureux, faillites, maladies, accidents à des âges similaires…)
⤞ Poids d’un secret ou d’un non-dit : ressentir qu’un secret de famille (adoption, origine cachée, décès occulté, etc.) influence encore la vie personnelle ou relationnelle
⤞ Difficultés relationnelles : tensions récurrentes avec les parents, les enfants ou dans le couple, qui semblent liées à des schémas hérités plutôt qu’à la seule histoire individuelle
⤞ Symptômes inexpliqués : souffrances émotionnelles, blocages ou angoisses sans cause personnelle claire, mais qui trouvent un écho dans l’histoire familiale
⤞ Quête identitaire : besoin de comprendre ses racines, sa place dans la lignée, et le sens de certains choix de vie
⤞ Deuils ou traumatismes non résolus : porter inconsciemment le poids de drames familiaux (guerres, exils, pertes, violences…) qui continuent d’affecter la descendance
⤞ Transmissions : vouloir éviter de transmettre à ses enfants certains fardeaux ou comportements répétitifs.

Déroulement
Le premier RDV s’appelle l’anamnèse: nous posons les bases de notre alliance thérapeutique; puis, vous évoquez votre problématique, et tout ce qui touche à celle-ci.

Ensuite, chaque RDV est unique, nous travaillons sur votre problématique à l’aide de différents outils (dont le génosociogramme par exemple, plus communément appelé arbre généalogique).

Finalement, un RDV “bilan” viendra clore notre collaboration.

Je propose des séances d’1h, d’1h30 et de 2h car nous fonctionnons tous différemment. Certains seront pressés et 1h sera suffisant. Pour d’autres, 1h30 sera préférable. Quant aux loquaces, 2h ne sera pas de trop ! A noter qu’en fonction d’où nous en sommes, je serai amenée à conseiller un créneau horaire en particulier afin de ne pas vous couper dans votre élan.